L'indésrable. Sarah Waters

"Avant", il régnait dans la flamboyante maison gothique d'Hundreds Hall une ambiance de luxe, de faste et de grande vie. On se damnait pour y être invité et découvrir ses pièces aux proportions grandioses, décrites par Waters avec une précision saisissante. Sauf qu'il y a eu la guerre et que la bâtisse, personnage central de ce roman électrique, est désormais comme la famille qui l'habite : lugubre, déprimée, traumatisée. Chez les Ayres, qui n'ont plus le sou, fini la splendeur passée : la veuve matriarche pleure encore la disparation de son fils aîné, tandis que le deuxième fils souffre de graves séquelles laissées par la guerre et que la fille impose sa loi de vieille fille amère ; et surtout, surtout, d'étranges évènements se succèdent, distillant entre les murs du manoir un vent de terreur. Faraday, médecin de campagne, s'efforce de comprendre ce qui se passe à Hundreds, nous offrant au passage un portrait magnifique de la gentry désargentée de l'époque, dans les campagnes reculées après guerre. À ce moment de l'intrigue, libre à vous de suivre les instincts de cette famille dérangée, qui croit et hurle silencieusement au fantôme, ou de chercher des explications rationnelles.



Je vous conseille, du même auteur (de la même auteure ?! Je déteste cette expression nouvelle !!!) "Du bout des doigts".

Je ne connais pas cet auteur! L'envie me titille de le découvrir !! Merci Pivoine !

C'est très bien écrit et très bien traduit.
Bon pas follement gai, ça n'est pas Bridget Jones !